Jean Giono
Pour saluer Melville
Ed. Gallimard
Moby Dick, que j’ai lu il y a plus de vingt ans dans la traduction de Jean Giono, a probablement été la première grande révélation de ma vie de lecteur. Dans la foulée, j'ai presque tout lu (et presque tout aimé, surtout La vareuse blanche) de Melville. Ce n'est que bien plus tard que j'ai lu les œuvres de son traducteur. Et quand j'ai découvert il y a peu, par un pur hasard, que l'auteur du Hussard sur le toit avait écrit sur celui de Moby Dick, je n'ai pas résisté une minute à la tentation.
Ce livre, qui ne devait faire office que de préface, n'est ni réellement une biographie ni un essai sur le travail du traducteur. C'est un long poème en prose, en forme de sensible hommage, qui dresse un portrait d'autant plus subjectif de Melville qu'il s'affranchit des contraintes biographiques et laisse libre cours à un fol enthousiasme. On apprend donc assez peu de choses sur l'homme, à peu près rien sur l'auteur, encore moins sur la traduction. C’est à la fois tout autre chose et en même temps bien plus que cela.
La lecture de ce texte en partie abstrait pourrait bien être indispensable à tous les amateurs de Melville et de Giono.
Ce livre, qui ne devait faire office que de préface, n'est ni réellement une biographie ni un essai sur le travail du traducteur. C'est un long poème en prose, en forme de sensible hommage, qui dresse un portrait d'autant plus subjectif de Melville qu'il s'affranchit des contraintes biographiques et laisse libre cours à un fol enthousiasme. On apprend donc assez peu de choses sur l'homme, à peu près rien sur l'auteur, encore moins sur la traduction. C’est à la fois tout autre chose et en même temps bien plus que cela.
La lecture de ce texte en partie abstrait pourrait bien être indispensable à tous les amateurs de Melville et de Giono.
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